La fibre optique permet de transporter une quantité d’informations quasi-illimitée tout en garantissant une empreinte carbone plus basse que celle des réseaux ADSL. Elle permet aussi d’amener le très haut débit en zones rurales ou semi-rurales, favorisant une décentralisation du travail et une télé activité. Ainsi de nombreux déplacements peuvent être évités, pour un plus grand respect de l’environnement.
Mais le télétravail nous permet-il réellement de réduire les émissions de COE ? Difficile de répondre à cette question. Le digital et les nouveaux usages qui en découlent impactent de nombreux domaines de notre quotidien, qui sont tous étroitement liés.
Le télétravail c’est bénéfique pour la planète ?
Une chose est sûre : le télétravail a un impact environnemental favorable. Une étude publiée par l’ADEME en septembre 2020 à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité explique que l’un des premiers effets favorables est la réduction des trajets professionnels : « un jour de télétravail permet de réduire de 69% le volume des déplacements du jour », et donc les émissions de CO2. Un levier important quand on pense notamment à la congestion des réseaux routiers.
Deuxième effet levier : le télétravail modifie les comportements des usagers qui se déplacent plus à proximité de leur lieu de vie. Ainsi, 32% des participants à l’enquête terrain évoquent un souhait de profiter du télétravail pour « ne pas prendre de transport/voiture » et ainsi « se déplacer à pied », « se recentrer sur leur quartier, sur les commerces de proximité » et « sur une consommation plus locale ».
Mais attention à ne pas voir le verre à moitié vide ou à moitié plein : si le télétravail doit permettre d’accompagner la décarbonation, cela ne peut pas se faire de n’importe quelle façon.
Encore faut il adopter un bon usage d’internet !
En effet, environ 2.5% des émissions de gaz à effet de serre sont liées à l’activité numérique (toujours selon la même étude menée par l’ADEME et l’Arcep). D’où la nécessité d’un usage sobre et raisonné d’internet, en adoptant les bons écogestes numériques.
1- Je fais durer mes équipements informatiques
2- J’éteins mon ordinateur lorsque je ne l’utilise pas.
3- J’éteins l’interrupteur d’alimentation de ma box la nuit ou lorsque je pars en vacances.
4- Je nettoie ma boîte mail
5- Je télécharge plutôt que de streamer
6- J’allège mes mails : « Un email avec une pièce jointe de 1 Mo consomme autant qu’une ampoule de 60 watts pendant 25 minutes (ADEME) »
Des gouttes d’eau dans l’océan ? au regard de l’intensification de l’usage d’internet ? Raison de plus pour être « numérique responsable » en étant conscient des enjeux environnementaux.